Sommaire
Jean Geringer
PONCELET F. et al., Hôpital Saint-Philibert, Lomme
KILLISLY I. et al., CHD Vendée
GREAUD A. et al., CHU Besançon
Pagano J.-N. et al., Cristalens Industrie
Editorial
Cher(e)s lect(rices)eurs,
Ce numéro Un de la Revue Pharmaceutique des Dispositifs Médicaux de 2024 est une première, puisqu’il s’agit du premier numéro spécial de la Revue. Ce numéro spécial porte sur une thématique chère à la communauté d’Euro-Pharmat : les biomatériaux et la biocompatibilité. Il s’agit tout d’abord d’une interview, format original, pour expliquer au mieux le processus complexe de la corrosion pouvant apparaître à plus ou moins long terme post-implantation de Dispositifs Médicaux (DM).
Ensuite, plusieurs études de cas d’allergie post-implantation de DM vous sont proposées, avant de terminer par une revue des biomatériaux de régénération osseuse utilisés en implantologie dentaire et parodontologie.
Avant tout cela je vous propose de vous replonger dans cette notion de la biocompatibilité et d’y apporter un certain regard. La biocompatibilité est un sujet fréquemment évoqué par les praticiens qui posent des Dispositifs Médicaux Implantables (DMI), beaucoup moins par ceux qui utilisent des DM invasifs et rarement par les patients qui en sont pourtant les destinataires. Cependant les publications, les communications effectuées dans les congrès, les échanges avec les industriels montrent que ce concept n’est finalement pas compris de la même manière par tous ces acteurs.
Pour expliquer ces différences il faut remonter à la genèse du dispositif médical et de l’implantologie. L’implant a été conçu à l’origine pour remplacer un tissu, une fonction. Les premières questions qui se sont posées ont été la faisabilité d’utiliser un implant chez l’homme au travers de sa fonctionnalité et de son ergonomie qui sont essentielles au succès de l’intervention. En ce qui concerne les dispositifs médicaux à usage unique, la notion de fonctionnalité a été aussi au coeur de leur développement. La biocompatibilité n’a donc pas été une question initiale dans le développement des dispositifs médicaux et ce n’est qu’au travers d’échecs thérapeutiques inexpliqués par la fonctionnalité ou par les conditions opératoires que l’importance des interactions entre les matériaux et les tissus a commencé à être identifiée et les premiers travaux initiés. Les premières publications sur ce sujet avaient une approche assez simpliste mais intéressante et n’envisageaient que trois cas de figure pour définir ces interactions : le matériau était soit bio-inerte, soit bio-tolérant, soit bio-actif. Les chercheurs avaient tendance à considérer que ces propriétés étaient universelles et s’appliquaient quels que soient les tissus en contact avec les matériaux. De même, seul le matériau principal du dispositif médical était pris en compte et les actions des nombreux additifs étaient ignorés. Dans le cas des polymères, les praticiens considéraient que tous ceux appartenant à une même famille chimique étaient génériques, ce qui s’est avéré une grave erreur lorsque les structures chimiques ou les degrés de polymérisation étaient très différents. Enfin, les interactions au sein de l’organisme entre des dispositifs médicaux composés de matériaux différents et leurs conséquences n’étaient pas envisagées.
Les travaux de recherche ultérieurs ont permis d’affiner le concept et la véritable définition de la biocompatibilité a été établie à la Conférence Européenne sur les biomatériaux en 1986 (Chester, UK) : « La biocompatibilité est la capacité à provoquer une réponse appropriée de l’organisme hôte dans une application spécifique. » Cette définition a été affinée ultérieurement mais son principe n’a pas été remis en cause.
Cependant si ce concept est pertinent, il ne décrit pas les méthodes à mettre en oeuvre pour évaluer la biocompatibilité. L’apparition des directives européennes sur les dispositifs médicaux 90/385/CE et 93/42/CE avec l’obligation d’un marquage CE pour ces produits de santé et la création des normes associées ont permis la rédaction des référentiels d’évaluation de cette biocompatibilité (norme ISO EN NF 10993).
Ces référentiels ont été utilisés conjointement par les industriels et les organismes notifiés afin d’attester de la sécurité et de l’efficacité des dispositifs médicaux. Ils se sont récemment considérablement renforcés dans la cadre de la publication du règlement CE 2017/745. Ces normes sont malheureusement insuffisantes pour démontrer la biocompatibilité d’un dispositif médical au sens de sa définition pour plusieurs raisons.
La première se lit au travers des titres des normes proposées. En effet, le terme récurrent qui apparait dans les référentiels est la toxicité. L’absence de toxicité est certes indispensable pour évaluer la sécurité d’un dispositif médical mais en aucun cas elle garantit sa biocompatibilité qui est une réponse positive à une interaction tissu-biomatériau. La seconde raison tient au fait que certaines normes sont dérivées des référentiels utilisés pour l’évaluation des médicaments. Elles sont non seulement inapplicables en l’état car dépourvues de méthodologie garantissant la reproductibilité des résultats mais également inappropriées pour les dispositifs médicaux. La norme ISO EN NF 10993 constitue cependant un progrès considérable dans l’évaluation de la biocompatibilité car elle prévoit une quantification des substances potentiellement extractibles à partir des dispositifs médicaux in vivo qu’elles soient métalliques, céramiques ou polymères.
De même, elle remet en cause le principe d’assimilation qui était largement utilisé avec les directives européennes par les industriels pour l’évaluation de leurs dispositifs médicaux. Il permettait d’invoquer la biocompatibilité d’un DM si un produit de composition similaire était déjà sur le marché. Cette pratique était largement entachée d’erreurs car elle ne pouvait pas prouver que les indications, les compositions, les méthodes de fabrication et de stérilisation étaient strictement identiques pour ces dispositifs médicaux.
La nécessité d’établir l’absence de toxicité d’un dispositif médical est aujourd’hui incontournable et il existe des normes qu’il convient d’améliorer, notamment certains chapitres de la norme ISO EN NF 10993.
Cependant, nous sommes au milieu du gué et il reste à développer les méthodes qui permettront d’attester de la biocompatibilité, en particulier sur le long terme, pour répondre aux besoins des patients. En effet sans le développement d’outils qui font appel à la culture cellulaire, à la biologie moléculaire et à des techniques de simulation, il ne sera pas possible de développer de nouveaux biomatériaux. Il ne sera pas non plus possible d’éviter les effets secondaires des dispositifs médicaux tels que les problèmes de corrosion observés avec les couples de friction des PTH métal-métal, ni les incidents survenus avec les dispositifs Essure® ou les premiers coils à avoir été mis sur le marché pour ne citer que ceux-là. La réalisation avant les premières implantations des travaux décrits aujourd’hui dans la norme pour évaluer l’hémocompatibilité des premières endoprothèses coronaires aurait pu éviter les premiers incidents dont les causes paraissent évidentes aujourd’hui. Enfin combien de temps a-t-il fallu pour évaluer les risques liés aux phtalates et assimilés contenus dans les PVC ? Les études de biocompatibilité devraient être mises en oeuvre dès la conception du dispositif en particulier pour les DMI, ce qui est rarement le cas aujourd’hui. En effet, il faut bien avoir en tête que la perte de la biocompatibilité est associée à plus ou moins long terme à une perte de la fonctionnalité, ce qui peut avoir des conséquences létales pour le patient. Les évaluations doivent faire appel à des groupes de travail pluridisciplinaires comprenant des chimistes spécialistes des matériaux, des biologistes, des
cliniciens car les interprétations des résultats expérimentaux sont complexes. Elles doivent envisager les DM qui peuvent être associés au cours d’une intervention ce qui est pratiquement impossible pour les industriels aujourd’hui car le choix des techniques relève des praticiens. Beaucoup de PME et même des sociétés importantes risquent de se trouver en difficulté dans un futur proche face à ce challenge. Les cliniciens risquent d’être confrontés à la disparition des DM « génériques », ce qui majorera les risques de ruptures d’approvisionnement.
Pour résoudre ces problèmes et pour obtenir pour les patients les plus grandes garanties de biocompatibilité des dispositifs médicaux, il me parait nécessaire que soient créées des plateformes européennes accréditées et probablement financées par les états qui évalueraient la biocompatibilité des DM dès leur conception, accompagneraient les industriels au cours du développement et seraient associés à la matériovigilance. Ce type de plateformes qui proposerait des évaluations adaptées à chaque DM et qui capitaliserait sur les connaissances acquises devrait offrir une tarification adaptée à toute entreprise actrice dans le domaine du dispositif médical afin de mettre à la disposition des patients des produits de santé surs et efficaces et favoriser le pluralisme industriel.
Enfin, les cliniciens n’ont actuellement jamais accès aux dossiers techniques des industriels relatifs aux études de biocompatibilité. Les arguments avancés par ces derniers sont fallacieux et renvoient aux secrets industriels ou à l’application de normes dont les limites ont été décrites, voire aux difficultés que les utilisateurs des DM auraient à comprendre les études. Ces pratiques doivent changer et les cliniciens qui sont les garants de la qualité des DM auprès des patients doivent pouvoir exiger de disposer de toutes les informations sur ces produits et ne pas se suffire de voir le logo CE appliqué sur une boite.
Il parait paradoxal de vivre dans un monde où sur une simple boite de conserve nous disposons de la totalité de sa composition et du nutriscore et où nous ne disposons pas des informations essentielles sur un DMI pour évaluer son efficacité.
Pr Gaël GRIMANDI
vice-président Euro-Pharmat –
coordonnateur du Collège Universitaire
d’Euro-Pharmat
Mentions
Mention légale obligatoire: N° ISSNN 2678-3738
Rédacteur en chef : Johann Clouet, Nantes
Comité de rédaction : Johann Clouet, Nantes, Maryline Jehl, Besançon, Nicolas Maillard, Vannes, Morgane Masse, Lille, Fabien Nativel, Nantes.
Comité de lecture : Johann Clouet, Nantes, Alexis Gaudin, Nantes, Maryline Jehl, Besançon, Nicolas Maillard, Vannes, Morgane Masse, Lille, Fabien Nativel, Nantes, Jérôme Perrey, Montpellier.
Dr Hugues de Bouet du Portal, Tours, Dr Pascale Cousin, Paris, Pr Bertrand Decaudin, Lille, Dr Pierre Faure, Paris, Pr Jean Geringer, St Etienne, Pr Gaël Grimandi, Nantes, Dr Jean-Claude Ghislain, Paris, Dr Dominique Thiveaud, Toulouse
Mme Isabelle LE DU, Présidente Euro-Pharmat
Instructions aux auteurs
Vous trouverez ci après le texte complet des Instructions aux auteurs pour écrire et soumettre la rédaction d'un article pour la Revue pharmaceutique des Dispositifs médicaux mise en ligne sur le site d'Euro-Pharmat.
Vous trouverez en fin de texte 3 documents à télécharger :
- les instructions aux auteurs v.20230214
- la grille de suivi des instructions aux auteurs v.20220912 : synthèse des instructions pour vous aider à contrôler votre document avant envoi
- le formulaire de soumission d'un article v.20220128
- Ligne éditoriale................................................................... 1
- Responsabilités.................................................................. 1
- Conditions de publication.................................................... 2
- Présentation générale des articles...................................... 2
- Soumission des articles...................................................... 4
- Ligne éditoriale
La Revue Pharmaceutique des Dispositifs Médicaux est une revue scientifique et professionnelle, revue officielle d’Euro-Pharmat. Elle dispose d’un comité éditorial, d’un comité de rédaction et d’un comité de lecture (peer-review) garants de la qualité scientifique des travaux publiés.
Sont privilégiés les sujets et travaux susceptibles de contribuer à faire progresser la connaissance, la qualité, la sécurité, la pertinence du bon usage et les organisations autour des Dispositifs Médicaux.
L’auteur peut proposer différents sujets de publication correspondant aux items suivants :
- Revue des dispositifs médicaux
- Revue des stratégies thérapeutiques, état de l’art et innovations
- Articles traitant des aspects règlementaires
- Articles relatifs aux pratiques professionnelles : pharmacie clinique des dispositifs médicaux, études médico-économiques, évaluation des pratiques professionnelles (EPP), …
- Articles relatifs aux biomatériaux entrant dans la composition des dispositifs médicaux : revue ou articles scientifiques originaux.
- Articles traitants de cas témoins
Les articles sont rédigés et publiés en langue française.
2. Responsabilités
L'équipe de rédaction et l'éditeur ne peuvent être tenus responsables des propositions ou opinions exprimées par les auteurs qui sont seuls responsables des textes publiés. L’auteur principal doit s’assurer de l’accord des éventuels coauteurs signataires et doit transmettre son engagement écrit lors de la soumission de l’article. Aucun article ne sera publié en l’absence de l’accord explicite par écrit de tous les signataires. S’il est fait usage de textes, images ou documents soumis à copyright, l’auteur principal doit aussi s’assurer des droits d’utilisation.
3. Conditions de publication
Les auteurs doivent réserver leur manuscrit en exclusivité jusqu'à la notification de l'acceptation ou du refus de l'article proposé. Toutefois la présentation (orale ou affichée) du travail à l’occasion d’un congrès ou d’un séminaire ne constitue pas un obstacle à leur publication.
Tout texte sera confié à deux relecteurs indépendants qui jugeront de la recevabilité du texte sur le fond : pertinence du sujet pour le lectorat.
Au terme de cette analyse, l’auteur est prévenu si l’article est accepté, soumis à révision ou refusé. Lorsque des modifications ou compléments d’informations sont demandés à l’auteur, un délai maximum de quatre semaines est octroyé pour l’envoi d’une seconde version (V2) prenant en compte les remarques des lecteurs. Cette version révisée est de nouveau analysée avant validation.
En aucun cas, le comité de rédaction n’est engagé à publier un texte avant la décision définitive du comité de lecture au vu des remarques des lecteurs. La décision finale d’acceptation sera prise sur la version révisée de l’article.
4. Présentation générale des articles
Les auteurs sont invités à lire attentivement les instructions et recommandations suivantes. Tout manuscrit non conforme sera retourné aux auteurs sans analyse par le comité de rédaction et le comité de lecture de la revue.
Ils doivent être saisis en caractères Times New Roman, corps 12, en simple interligne avec des marges latérales de 2,5 cm, en mode justifié. Le titre de l’article et les titres des paragraphes doivent être en majuscule corps 14. Le texte de l’article ne doit pas comporter plus de 15 pages, incluant les figures, tableaux et références bibliographiques.
Les manuscrits doivent comporter :
- une pagination ;
- le titre, en majuscule, en français, et en anglais : en adéquation avec le contenu de l’article, éventuellement suivi d’un sous-titre ;
- Le nom et prénom de l’auteur principal (avec adresse professionnelle et électronique) et des coauteurs (6 maximum) avec nom, prénom, mention du plus haut rang universitaire et affiliation professionnelle ;
- le nom du (des) service(s) et de l’(des) institution(s) (nom, ville, pays) à qui le travail sera attribué ; si le travail implique un service ou une institution sans qu’au moins un auteur n’y exerce de responsabilité administrative, une autorisation de publication ou une décharge devra être jointe ;
- Résumé : selon une structure IMRAD et d’un nombre maximal de 250 mots maximum en simple interligne. Deux résumés (français et anglais) positionnés en début de manuscrit ;
- Mots clés: 3 à 6 maximum, français et anglais.
Corps de texte :
- Le texte de l’article organisé en paragraphes selon une structure IMRAD* : « Introduction », « Matériel et méthodes », « Résultats (et) Discussion ».
* Pour les articles de type revue pour lesquels la structure IMRAD n’est pas adaptée, une autre organisation pourra être laissée à la discrétion des auteurs et la validation du comité de rédaction.
- Le texte doit respecter les règles orthographiques et grammaticales en vigueur et celles de présentation et d’expression généralement admises.
- L’usage de termes étrangers doit être limité aux cas où aucun mot français n’est adéquat. Les termes étrangers (ex : latin) doivent être écrits en italique.
- Il est indispensable d’expliciter les abréviations lors de leur première apparition (sauf s’il s’agit d’une unité de mesure internationale) et de les regrouper, si elles sont nombreuses, sous la forme d’un glossaire.
- Pour les produits de santé, il faut préférer quand cela est possible le nom générique au nom commercial. En cas de nom commercial, ajouter le sigle ™.
- L’anonymat des patients doit être totalement respecté, y compris en cas de représentations photographiques.
- Chaque paragraphe devra être numéroté de la façon suivante: I., 1-, A), a).
- Grandeurs et unités : elles sont exprimées en unités du système international.
- Chiffres et nombres : écrits en lettres s’ils débutent une phrase ou sont inférieurs à 11, sauf si mesure, calcul ou date.
Tableaux et figures :
- Tableaux et figures : les tableaux sont appelés dans le texte dans l’ordre d’appel (en chiffres romains) : ils sont indexés au-dessus du tableau. Les figures sont appelées dans le texte dans l’ordre d’appel (en chiffres arabes) : elles sont indexées en dessous.
- Les figures et tableaux sont à intégrer dans le corps de l’article et devront être réduits au minimum. Le texte constitutif des tableaux et figures devra être saisi en caractères Times New Roman, et la taille adaptée pour faciliter la lecture.
- Tableaux : notes en bas de tableau appelées par des lettres minuscules en exposant.
- Légende des figures : abréviations utilisées dans les figures définies dans la légende.
Références :
La présentation des références bibliographiques doit se faire selon les règles rappelées ci-après. Ne sont autorisées que celles citées dans le texte ; tout auteur cité doit être référencé. Les références sont numérotées consécutivement dans l’ordre de première apparition dans le texte. Le nombre maximal de références est de 40. Les références sont définies dans le texte par un chiffre arabe entre crochets (ex : [1], [1-4], [1,2]). Elles figurent dans la bibliographie avec le nom de tous les auteurs. Les noms des auteurs sont séparés par une virgule.
- Les références d’articles comportent dans l’ordre : le nom (en minuscule), les initiales des prénoms (sans point ni tiret) de l’(des)auteur(s), un point, le titre exact dans la langue originale, un point, le nom du journal suivant la nomenclature internationale de l’Index medicus, version 2005 de l’US National Library of Medicine, un espace, l’année de parution, un point-virgule, le volume (en maigre), deux-points, les numéros de la première et de la dernière page séparés par un tiret (chiffres significatifs seulement pour la dernière page), un point. Exemple : Arques E, Teil J, Guérin F, Roubille R, Galtier H, Derharoutunian C. Une revue des thérapeutiques ciblées anti-cancéreuses. Pharm Hosp 2005;40: 225–37.
- Les références de livres comportent dans l’ordre : le nom (en minuscule), les initiales des prénoms (sans point ni tiret) de l’(des)auteur(s), un point, le titre exact du livre dans la langue originale avec éventuellement le numéro d’édition, un point, l’identification de l’éditeur (ville, pays, deux points, nom), virgule, l’année de parution, deux points, les numéros de la première et de la dernière page citées séparés par un tiret (chiffres significatifs seulement pour la dernière page), un point. Exemple : Labaune JP. Propriétés pharmacocinétiques des médicaments 1re ed. Paris, France : Masson, 1991 : 1–544.
- Les références des travaux universitaires comportent dans l’ordre : le nom (en minuscule), les initiales des prénoms (sans point ni tiret) de l’auteur, un point, le titre exact du mémoire ou de la thèse dans la langue originale, un point, le titre du diplôme auquel le mémoire se rapporte ou la mention de la discipline de la thèse, un point, l’identification de l’institution universitaire où le mémoire ou la thèse a été soutenu, virgule, l’année de soutenance, un point. Exemple : Dupart V. Epidémiologie des mécanismes de résistance aux bêtalactamines chez les Pseudomonas aeruginosa isolés en pratique extra-hospitalière. Thèse de Pharmacie. Université Bordeaux 2, Bordeaux, 2005.
- Les références des communications orales ou affichées comportent dans l’ordre : le nom (en minuscule), les initiales des prénoms (sans point ni tiret) de l’(des) auteur(s), un point, le titre exact de la communication dans la langue originale, un point, le titre du congrès où la communication a été présentée, un point, la ville, le pays et la date du congrès (séparés par des virgules), le cas échéant « In » suivi de deux points et de la citation bibliographique d’une publication dans un journal ou un ouvrage (comme ci-dessous), un point. Exemple : DN Little, RL Hatch. Proceedings of the 2008 Annual Predoctoral Education Conference of the Society of Teachers of Family Medicine (STFM). 34th Annual Predoctoral
Education Conference. Portland Or, USA, January 24–27, 2008. In Teach Learn Med. 2008 Oct-Dec;20(4):346-51.
-Documents en ligne : Indiquez [en ligne] après le titre d’un livre, d’un rapport, d’un article en ligne,…. Citez précisément l’adresse électronique, et signalez entre crochets la date à laquelle vous l’avez consulté.
-Site ou page d’un site Web : AUTEUR du site, date de publication ou mise à jour. Nom du site ou de la page [en ligne] Disponible sur <adresse url > [consulté le …]
Ex : BRGM. SIGAfrique : Réseau africain d’information géologique pour le développement durable [en ligne] Disponible sur : http://www.sigafrique.net [consulté le 20 janvier 2014]
-Autres types de documents : Indiquez le type de support après le titre. Ex : [carte] [photographie] [film] [logiciel] [forum de discussion] [cédérom], [vidéo en ligne],…
-Décret, loi, circulaire : AUTEUR (autorité d’édiction), année de publication. Titre. Référence du texte, paragraphe ou article (facultatif)
Ex : MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE ET DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, 2011. Arrêté du 21 décembre 2010 portant désignation du site Natura 2000 domaine de Verdilly. JO du 8 janvier 2011.
Remerciements - liens d’intérêt – comités d’éthique :
- Remerciements
Les personnes ayant contribué à l’article sans pouvoir prétendre à la qualité d’auteur peuvent être remerciées. Les sources de financements obtenues dans le cadre de la réalisation du travail seront également mentionnées.
- Liens d’intérêt
Un lien d’intérêt existe quand un auteur et/ou un co-auteur a des relations financières et/ou personnelles, directes (conseil, expertise, participation à des essais cliniques, etc.) ou indirectes (invitation à une conférence ou à un symposium organisé par un laboratoire, etc.) avec d’autres personnes ou une entreprise de santé, qui sont susceptibles d’influencer ses jugements professionnels. S’il en existe, ils seront à mentionner par auteur et nature.
- Comités d’éthique
Toutes les recherches rapportant des participants humains doivent être menées conformément aux principes de la Déclaration d'Helsinki. Les auteurs doivent indiquer si la recherche a été menée en conformité avec les normes éthiques de la commission compétente(s) sur l'expérimentation humaine (institutionnelle et nationale) et la Déclaration d'Helsinki (www.wma.net/en/30publications/10policies/b3/index .html).
5. Soumission des articles
L’ensemble des documents demandés, selon les instructions mentionnées ci-dessus, doit être envoyé à l’adresse revuedm@euro-pharmat.com.
L’envoi doit comprendre :
- Le formulaire de soumission à télécharger et à compléter ;
- Le texte de l’article avec intégration des numéros de ligne, en format word, intégrant les tableaux et les figures au sein du corps de texte ;
- Le texte de l’article anonymisé, avec intégration des numéros de ligne, en format word, intégrant les tableaux et les figures au sein du corps de texte ;
- La grille d’aide aux auteurs renseignée à télécharger et à compléter.
Exemple matrice type – Article La Revue Pharmaceutique des Dispositifs Médicaux
TITRE DU MANUSCRIT EN FRANÇAIS
TITRE DU MANUSCRIT EN ANGLAIS
NOM Prénom1, NOM Prénom2.
1 Affectation avec adresse abrégée, auteur numéro 1.
2 Affectation avec adresse abrégée, auteur numéro 2.
Auteur correspondant : Prénom Nom, Fonction, Adresse complète d’affectation, adresse mail de contact.
RESUMÉ
Corps du texte du résumé en français.
Mots clés : mot clé 1, mot clé 2.
Max : 250 mots
ABSTRACT
Corps du texte du résumé en anglais
Keywords : keyword 1, keyword 2.
Max : 250 mots
- INTRODUCTION
Corps du texte.
- TITRE
- TITRE :
- Titre :
- Titre :
Corps du texte.
Figure 1 : Titre de la figure 1. Légende de la figure. Abréviations explicitées.
Tableau I : Titre du tableau I1. Abréviations explicitées.
- CONFLITS D’INTERET
- REFERENCES
Citées dans le texte par un chiffre arabe entre crochets
Numérotées par ordre d'apparition dans le corps de l'article
- Polack FP, Thomas SJ, Kitchin N, Absalon J, Gurtman A, Lockhart S, et al. Safety and Efficacy of the BNT162b2 mRNA Covid-19 Vaccine. N Engl J Med. 31 déc 2020;383(27):2603‑15.
- European Pharmacopoeia (Ph. Eur.) 10th Edition | EDQM - European Directorate for the Quality of Medicines [Internet]. [cité 21 févr 2021]. Disponible sur: https://www.edqm.eu/en/european-pharmacopoeia-ph-eur-10th-edition.
- Czarska-Thorley D. Extra dose from vials of Comirnaty COVID-19 vaccine [Internet]. European Medicines Agency. 2021 [cité 21 févr 2021]. Disponible sur: https://www.ema.europa.eu/en/news/extra-dose-vials-comirnaty-covid-19-vaccine.
- Comirnaty : summary of product characteristics [Internet]. [cité 7 avr 2021]. Disponible sur: https://www.ema.europa.eu/en/documents/product-information/comirnaty-epar-product-information_en.pdf
- Baden LR, El Sahly HM, Essink B, Kotloff K, Frey S, Novak R, et al. Efficacy and Safety of the mRNA-1273 SARS-CoV-2 Vaccine. N Engl J Med. 4 févr 2021;384(5):403‑16.
- Glanville D. EMA recommends COVID-19 Vaccine Moderna for authorisation in the EU [Internet]. European Medicines Agency. 2021 [cité 7 avr 2021]. Disponible sur: https://www.ema.europa.eu/en/news/ema-recommends-covid-19-vaccine-moderna-authorisation-eu.
5. Fichiers instructions - Formulaire de soumission